L’IMC, l’indice de masse corporelle, qu’est ce que c’est?
C’est tout simplement le résultat en kg/m² du poids divisé par la taille au carré: IMC = masse (en kg) / taille (en m²).
Maintenant que tu connais la formule, tu comprends très vite comme il est difficile d’interpréter ce résultat et comme les paliers de classification n’ont aucun sens. Et pourtant diminuer son IMC reste un objectif pour beaucoup d’entre nous.
L’avantage de cette donnée
L’avantage de prendre l’IMC comme élément d’évaluation ou de classification c’est que la prise de mesure est simple et nécessite le minimum de matériel. En effet, un pèse personne et un mètre suffisent pour prendre les deux données d’entrée nécessaires au calcul (poids et taille).
Néanmoins, et comme pour toute évaluation, si deux prises de mesures sont faites à titre comparative pour du Avant/Après par exemple, il sera essentielle que ce soit dans les mêmes conditions. On observe effectivement que l’on peut perdre jusqu’à 2 cm de hauteur au cours d’une journée. Et que dire de la variation de la masse selon les différents moments de la journée.
L’aberration de l’IMC
Mais la plus grosse aberration de cette valeur est mise en évidence par cet exemple: un bodybuilder ou culturiste qui mesure 1.80m. En période de compétition il aurait un poids de 97kg. Son IMC serait aux alentours de 30 kg/m2, soit en obésité d’après les paliers de classification.
Par observation, cette donnée ne nous donnera pas l’essentielle de l’information qui nous sera utile sur la masse, c’est a dire une distinction entre la masse grasse et la masse musculaire. Comment avoir une notion d’objectif, de résultat, de performance, d’amélioration si l’on travail avec des chiffres qui prennent en compte notre masse dans sa globalité ? Notre bodybuilder en sèche serait en obésité modérée d’après son IMC de 30… Faut-il lui prévoir un programme d’amincissement et de perte de poids ? Bien-sûr que non!
En conclusion
Pour conclure, il ne faut pas se fier à cette valeur aberrante qu’est l’Indice de Masse Corporelle, mais il faut privilégier le pourcentage de masse grasse. Une donnée d’entrée qui se mesure avec des outils adaptés comme un impedancemètre ou la pince à plis cutané. Au démarrage de mes coachings privés en électrostimulation, j’enregistrais systématiquement l’IMC. Depuis quelques semaines c’est terminé et cette valeur n’apparaitra plus sur les visuels « Avant/Après ».